mercredi 21 novembre 2012

Mourir dans tes bras





Je regarde tes yeux jusqu’au dernier moment
Je me noie dans leur noir et je m accroches au fond
Mes rides me rappellent nos années passées
Et dans mes souvenirs je replonge et je le sais
Ta main me couve et me réchauffe déjà
Un cœur glacé malade, agonisant et froid
Tout ce que j espère de mes dernières heures
Est de me reposer, de mourir dans tes bras
Aux reflets de nos printemps passés
Ma vie défile à milles couleurs cachées
Et ton innocence de petit ange et poussin
Qui adorait a mourir son petit poisson câlin
De moi tu prenais bien soin
Tu séchais mas larmes si bien
Tout ce que j espère de mes dernières nuits
Est de ne jamais tomber dans tes oublis
Sur mon corps même a cet âge avancé
Je garde toujours ton odeur et ton haleine essoufflé
Que je ramènerai bien avec moi si loin
Dans les cieux que tu n atteindra pas moins
Loin si loin je serais mieux qu’ici demain
Je veillerai comme ton étoile qui prend soin
Tout ce que j espère un beau lendemain
Que même te laisser seul tu me reviendras
Mon dernier souhait est de mourir dans tes bras
Et plus rien espérer de ce monde tout bas
Je t aime même de l au delà
Sois certain du fond de mon âme et de mon emoi …

mardi 6 novembre 2012

insomnia





A deux heures du matin je ne dors encore pas, le cœur lourd et mon cœur au fond du creux de ma main;
 je plaide innocente … de touts mes malheurs je demeure contrariée et déchirée

Mes pieds me font mal et mon corps n arrive plus à me supporter !
Je cogite dans mon coin et je me fais si mal !

J ai besoin de marcher sur l eau de caresser les étoiles filantes, de dormir les yeux ouverts !

J ai besoin de sentir l air frais caresser mes joues si lisses.

J ai besoin de me sentir femme dans ce monde de cruels et de malsains ; j ai besoin de me sentir en
paix !

Quel prix à cela faut-il payer !

De soi, de sa chaire ou de son cœur !

Je guette mon âme si fragile ; je me surpasse ; je me faufile entre les barreaux que j avais dressé
autour de moi !

Je me sens si mal, et pourtant je survis !

A l honneur de ce cœur qui bat la chamade ; à ce corps que j ai su dresser au fil des temps à cette
angoisse qui demeure en moi !

Je suis toujours la !